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Être en bonne santé : pourquoi activité physique et alimentation ne suffisent pas

Introduction

Tu penses qu’être en bonne santé, c’est juste bien manger et faire de l’activité physique ? Moi aussi je le pensais. Jusqu’au jour où mon corps m’a envoyé un message clair, que j’ai mis du temps à comprendre.

Longtemps, j’ai cru que de bien manger et de pratiquer une activité physique suffisaient pour être en bonne santé. Et pourtant, malgré mes entraînements réguliers et mon alimentation équilibrée, je voyais mon corps m’envoyer des signaux d’alerte : plaques rouges, démangeaisons, fatigue, stress…

Ce jour-là, j’ai compris quelque chose de fondamental : la santé, ce n’est pas seulement bien manger et faire de l’activité physique. C’est un équilibre global, c’est prendre soin de toutes les dimensions de sa vie.

Dans cet article, je vais partager avec toi comment j’en suis arrivé à cette prise de conscience et pourquoi s’occuper uniquement de l’activité physique et de l’alimentation revient à construire les fondations d’une maison qui reste vide.

Légumes du potager

L’activité physique et l’alimentation : une base, pas une finalité

Toute personne désirant reprendre sa vie et sa santé en main commencera par mieux s’alimenter et reprendre une activité physique, mais on ne peut pas s’arrêter là.

A l’époque, je faisais 15kg de plus que j’en fais actuellement et pourtant je n’avais jamais vraiment arrêté le sport. Je ne comprenais pas ce qu’il fallait manger, même en ayant été diplômé d’un Bachelor en Sciences du mouvement et du Sport.

Je travaillais beaucoup, je gagnais peu d’argent et j’étais inquiet et stressé pour mon avenir, au point d’avoir des plaques qui me démangeaient à différents endroits du corps. Alors que je me sentais mieux dans mon corps, que je faisais du sport régulièrement (4x par semaine minimum) et mangeais bien, ma santé physique s’est détériorée. Je croyais faire tout juste, mon corps m’a fait comprendre que non.

Un message de mon corps pour prendre conscience des autres dimensions de la santé

Mes rougeurs avaient commencé pendant mes études, mais elles étaient moins alarmantes. J’ai consulté plusieurs fois un dermatologue pour savoir qu’est-ce qu’il m’arrivait. A part de la cortisone pour soulager, je n’en ai rien retiré. Je savais que le stress pouvait en être une cause mais je ne réalisais pas que j’étais stressé, en réalité j’étais en état d’alerte permanent, je m’inquiétais pour l’avenir, j’étais fatigué et je ne prenais plus le temps de voir mes amis, autant de situations qui ne faisaient qu’augmenter mes démangeaisons.

J’ai finalement pris les choses en main, j’ai changé de travail pour un travail de bureau. Je n’étais pas épanoui mais je me suis dit que c’était temporaire. Mes démangeaisons ont disparu. C’est à ce moment que j’ai réalisé que c’était vraiment le stress qui me créait ces plaques. Par la suite, j’ai pu identifié exactement quelle plaque réagissait à quel type de stress (argent, avenir professionnel, inquiétude personnelle, etc.).

Peut-être que toi aussi, tu manges sainement, tu fais du sport… Mais tu sens malgré tout que quelque chose cloche ? Je t’invite à prendre du temps pour faire le point, prends une feuille et écris ce que tu ressens. Le simple fait d’écrire peut t’aider à faire ressortir ces émotions et réaliser que tu as besoin de changement ou de temps pour encaisser ta situation.

En parallèle, je lisais beaucoup, j’ai énormément appris sur la santé physique mais également psychique et j’ai eu la chance de découvrir le lien entre la santé et le langage du corps (je te conseille le site : Libération Psycho Emotionnelle – Estelle Daves : https://www.estelledaves.com/).

J’ai compris que mon corps ne me faisait pas subir ces démangeaisons mais qu’il m’avertissait que je n’étais pas aligné avec ce que je voulais créer de ma vie. C’est là que ma vision de la vie a changé et j’en suis aujourd’hui tellement reconnaissant. 

Je me demandais toutefois qu’est-ce qui est indispensable à une bonne santé?

Sommeil et stress

Les autres dimensions de la santé

L’espérance de vie augmente encore, mais que les problèmes de santé chronique ou de longue durée augmentent également dans la population générale (dernières données de 2023, OFS – office fédérale de la statistique). Alors pourquoi ne pas s’attarder sur les autres dimensions de la santé pour mettre toutes les chances de notre côté ?

On nous parle de plus en plus du sommeil quand on parle de santé et j’en suis très heureux. Il constitue selon moi un des piliers d’une bonne santé.

L’époque où je dormais le moins était sans doute lors de mon service militaire, avec un minimum de 3h de sommeil. Notre sergent-chef nous avait dit : « j’ai vu des reportages et des études, il semblerait qu’avec 3h de sommeil tu puisses vivre ». Il en était convaincu et je ne remets pas sa parole en doute. Cependant, de mon point de vue, le terme serait plutôt « survivre » que « vivre ». Qui n’a jamais expérimenté les réflexes manquants et la maladresse après une nuit difficile ? Le moral dans les chaussettes et l’envie de ne rien faire ? Une preuve tangible que le sommeil joue un rôle majeur dans notre santé et notre bien-être.

Il existe d’autres mots lourds de sens que l’on cache parfois car ils sont tristement mal vus dans notre société, comme les émotions et le stress. « C’est dans ta tête », « t’es trop émotif », « arrête de stresser », mais est-ce que c’est réellement contrôlable ? Quels liens ont-ils avec la santé ?

Permets-moi de te dire que c’est effectivement dans ta tête. Du moins, ça passe par ta tête comme la majorité des processus physiologiques. Le stress, les émotions ou l’anxiété ne sont néanmoins pas à prendre à la légère. Les émotions refoulées peuvent (selon mes lectures, je vous laisse vous faire votre propre avis) créer des complications comme des allergies, des douleurs chroniques ou autres (d’où les expressions : « ça me donne de l’urticaire », « j’en ai plein le dos », etc.).

Comment ne pas parler du stress ? S’il est bien connu pour être utile de façon ponctuelle (schéma de fuite ou d’affrontement), quand il est chronique, il sait aussi faire parler de lui en créant toutes sortes de problèmes de santé. Le stress est comme un enfant, si on l’ignore, il criera plus fort. C’est là qu’arrive l’anxiété, elle est capable d’affaiblir notre système immunitaire, nous rendant plus sujet à avoir des problèmes de santé. Bien sûr, je détaillerai ces sujets dans mes prochains articles.

Les facteurs sous-estimés – les relations sociales, le rythme de vie et l’amour

Alors qu’en est-il du point de vue externe ? Notre rythme de vie aurait-il une influence ? Des relations fortes comme l’amour, l’amitié ou un lien familial pourraient aider à avoir une meilleure santé ?

Un rythme de vie régulier favoriserait une bonne santé, et ça tombe sous le sens quand on sait que le but du corps humain est de garder son homéostasie (système de régulation de l’équilibre interne du corps).

Le corps lutte donc pour être stable, un rythme de vie régulier aiderait le corps à ne pas être désorienté, ou plutôt déséquilibré. Cependant, on sait aussi qu’il faut parfois sortir de notre zone de confort pour créer des adaptations nécessaires à notre santé. A chaque occasion, je rappelle d’ailleurs cette règle du corps humain : « tout ce que tu n’utilises pas, ton corps s’en débarrasse ».

Et les relations sociales ? Une étude d’Harvard reprise dans un article publié en 2017 (The Harvard Gazette – Good genes are nice, but joy is better) traduit littéralement par « de bons gênes c’est bien, mais la joie c’est mieux », montre que prendre soin de son corps est important mais que maintenir des relations sociales de qualité est aussi une excellente façon de prendre soin de sa santé. Les interactions sociales, appartenir à un groupe spirituel, sportif, de lecture et j’en passe seraient donc nécessaire pour vieillir épanoui et en bonne santé. Selon moi, les relations amicales, un amour profond feraient également partie des piliers d’une bonne santé.

Femme heureuse

Mon approche : une vision globale de la santé

Voilà où j’en suis et où j’ai décidé de me placer. Dans cette société ou la santé se résume plutôt au traitement de la maladie, j’ai décidé de me placer en amont, avant que survienne le problème. Il est vrai que l’être humain a tendance à toujours attendre le drame pour réagir et c’est ce que je ne veux pas faire.

J’aimerais que tu prennes confiance en toi, que tu comprennes que la santé n’est pas uniquement deux facteurs comme l’activité physique et l’alimentation mais tout un écosystème dans lequel chacun doit trouver son propre équilibre.

Il n’existe pas une seule manière d’être en bonne santé pour tout le monde mais il existe des principes qui permettent à chacun d’être en bonne santé, ou du moins, d’améliorer sa santé s’ils sont respectés. J’en suis persuadé et au fil de mes articles, je vais te les révéler.

C’est pour cela que je prône une santé globale, qui prend en compte le corps, l’alimentation, l’esprit, le mode de vie et tous les autres facteurs imaginables pouvant s’ajouter dans l’équation. Nul besoin d’être parfait, je pense qu’il faut juste trouver un équilibre, son équilibre. Des bases suffisent à maintenir une bonne santé pour une vie entière. Ces bases que tu peux apprendre et qui seront également transmissible aux générations futures. Apprendre à nos enfants comment ils doivent prendre soins d’eux à leur tour, une bonne idée ? Qu’en dis-tu ?

Conclusion – mon histoire et la tienne ?

Quand j’ai commencé, je pensais que la santé se résumait à deux choses : manger sainement et bouger plus.

Aujourd’hui, après mes propres épreuves et après avoir discuté avec mes amis, ma famille et avoir accompagné mes clientes et clients, je sais que c’est beaucoup plus vaste.

La santé, c’est un écosystème. Oui, l’alimentation et l’activité physique sont les fondations (il va sans dire que porter ses enfants et marcher pour aller au travail en fait partie). Mais sans sommeil, sans gestion du stress, sans émotions, sans amour et sans relations humaines solides, on survit mais on ne vit pas, la maison tient debout mais elle est vide.

Mon message est simple : tu n’as pas besoin d’être parfait, tu as besoin d’être équilibré/équilibrée. Trouve ton rythme, écoute les signaux de ton corps, prends soin de toutes les dimensions de ta vie.

Et souviens-toi : les symptômes que tu vois parfois comme des ennemis — fatigue, plaques, boutons, douleurs, insomnies, … — sont en réalité des messages. Des messages de ton corps pour te rappeler qu’il est temps de rétablir l’équilibre.

La vraie santé n’est pas dans la perfection. Elle est dans l’harmonie.

En résumé, les 6 piliers d’une santé équilibrée :

  1. Bouger naturellement
    Activité physique régulière, force, mobilité, marche au quotidien.
  2. Bien manger
    Alimentation simple, adaptée à ton corps et ton mode de vie.
  3. Dormir suffisamment
    Sommeil régulier et réparateur pour recharger le corps et l’esprit.
  4. Gérer son stress & ses émotions
    Prendre des temps de pause, méditer, respirer, écrire, accueillir ses émotions.
  5. Cultiver ses relations
    Famille, amis, amour, communauté : l’humain est fait pour se connecter (à la vie).
  6. Donner du sens à sa vie
    Avoir un but, une passion, une direction qui donne envie de se lever chaque matin.

Et toi, quel pilier de ta santé as-tu tendance à négliger ?

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